Tout d’abord, pouvez-vous nous dire qui composait le CCRI ?
Réponse de Cristinel Diaconu
Le CCRI est composé de 9 membres :
Le directeur adjoint scientifique de l’IN2P3
Le chargé de mission pour l’informatique
Deux animateurs du réseau des informaticiens avec des compétences complémentaires
Trois membres chargés du contact avec les laboratoires
Un responsable communication
Un représentant du centre de calcul
Ce groupe est complété par un contact IRFU et les contacts RESINFO de l’IN2P3.
Quel était le rôle exact des membres chargés de la communication vis-à-vis des labos ? Comment étiez-vous organisés ?
Réponse de Solveig Albrand
Un élément très important du mandat du CCRI est d’assurer la circulation de l’information au sein de la communauté des informaticiens de l’IN2P3. Pour cela nous avons tenté de mettre en place des canaux de communication entre le CCRI et les services informatiques.
Chaque service avait un "correspondant CCRI", et les 3 contacts (Catherine, Sabine et Solveig) ont chacune pris une sous-partie de la liste de laboratoires et se sont mises en relation avec eux.
Notre première idée était d’essayer de mettre en place des discussions régulières par téléphone avec chacun de nos contacts, afin de ressentir le pouls de l’informatique dans l’IN2P3. Rapidement, il est apparu que cet investissement était trop lourd pour nous, et que nos interlocuteurs n’avaient rien à signaler de particulier.
Les échanges ont été plus riches lorsque nous avons nous mêmes posé des questions spécifiques telle que "Qu’est-ce que vous voudriez voir comme thème pour l’école informatique cette année ?".
Quel est votre ressenti par rapport à la mission qui vous a été confiée ? Que vous a-t-il manqué ou que reste-t-il à améliorer ?
Réponse de Solveig Albrand
J’ai toujours été partisane des initiatives qui renforcent la communauté, ayant ressentie un grand isolement au début de ma carrière à l’IN2P3. J’ai vu les choses changer pour le mieux au fil des années, et pour moi l’établissement du CCRI a été très positif ; j’espère qu’il a été un catalyseur. Sans doute reste-t-il beaucoup à faire. Nous pensons par exemple qu’il faudrait étendre le rôle des contacts dans les labos, peut-être en faisant plus de réunions CCRI "ouvertes".
Mais comme toujours on manque de temps pour ces activités communautaires, qui sont toujours en supplément à notre travail de tous les jours. En tout cas j’ai eu personnellement beaucoup de plaisir à travailler dans le CCRI, et je souhaite bon vent aux nouveaux membres.
Réponse de Catherine Seznec
Pour compléter la réponse de Solveig, je souhaiterais ajouter que le rôle des contacts labos ne devrait pas se limiter à un échange de mails, que le téléphone n’est pas la bonne solution, et qu’il faudrait pouvoir trouver du temps pour que les contacts et correspondants dans les labos puissent se rencontrer pour échanger et communiquer plus régulièrement.
Réponse de Sabine Elles
En tant que correspondante entre autres du laboratoire du CPPM dont est issu l’idée de création des e-séminaires RI3, j’ai consacré mon temps CCRI à la mise en place de ces derniers : tests et réunions techniques, rédaction de la documentation, pages e-séminaires du site du RI3, recherche des premiers orateurs,... et participé ainsi à la concrétisation de cette idée. Par conséquent, j’ai été complètement absente, faute de temps, concernant le rôle premier de contact laboratoire qui m’avait été confié. J’ai certes communiqué par mail avec mes contacts CCRI, mais nos échanges sont restés trop informels.
Je pense que la définition du rôle de contact CCRI est resté trop imprécise lors de ce premier mandat et leur isolement a compliqué leur action au sein de leurs laboratoires respectifs. L’idée d’organiser des rencontres entre contacts CCRI et contacts laboratoires me semble donc prometteuse pour dynamiser les échanges.
Quel était le rôle des animateurs ? Comment étiez-vous organisés ?
Réponse de David Chamont
Issus des domaines complémentaires de l’opération des infrastructures et de la production du logiciel, les deux animateurs devaient suivre l’activité des groupes de travail existants et, le cas échéant, stimuler la création de nouveaux groupes. Au delà de cet objectif principal, les interventions des animateurs dans les réunions du CCRI, dans les comités des Journées Informatique et dans les forums du site web, ont permis de faire valoir les points de vue parfois différents des administrateurs et des développeurs.
Réponse de Jean-Michel Barbet
En résumé, je crois que le principal travail de l’animateur est de tisser des relations avec tous les ASRs / développeurs et d’aller à la pèche aux informations pour susciter des présentations, des partages d’expérience. Le support (listes, forums, webinaires) n’est pas le plus important.
Quelles actions avez-vous menées ?
Réponse de David Chamont
Nous nous sommes efforcés, dans les actualités du site web, d’annoncer tous les évènements susceptibles d’intéresser notre communauté. Nous avons également amorcé quelques discussions dans les forums. Bien qu’ayant rappelé régulièrement que le site était ouvert à tous, nous n’avons pas vu fleurir beaucoup de contributions spontanées. J’espère qu’elles seront plus nombreuses quand notre communauté et notre site web auront gagné en maturité. En ce qui concerne le développement, je me suis focalisé sur la mise en place d’un groupe de travail sur les forges, qui me semblait urgent et prioritaire. Suite aux échanges sur les besoins et les forges existantes, le groupe a encouragé le centre de calcul à ouvrir plus largement le serveur Redmine qu’il avait installé en interne. Il reste à transformer l’essai en renforçant les moyens attribués au projet. Parmi les chantiers à privilégier par les futurs animateurs, je retiendrais le référencement dans Plume des développements de notre communauté, et l’initiation de groupes sur les bonnes pratiques de développement et/ou les environnements de développement (tel Eclipse).
Réponse de Jean-Michel Barbet
D’un point de vue ASR, la principale réussite jusqu’à présent est due au travail de Serge Borderes et de son groupe avec la production du rapport Nomadisme. Encore faut-il que ce travail soit valorisé par la suite. Quelle est la situation ? Un travail au moins similaire est à faire pour les outils collaboratifs suite aux discussions intéressantes aux JI, travail qui nécessitera d’être complétés avec des tests de solution, mais rien ne s’est passé depuis 6 mois. Il est à noter qu’une personne a signalé son intérêt pour des enquêtes régulières afin de suivre l’évolution des tendances du métier d’ASR dans les autres laboratoires. La question est aussi de savoir si cette personne est la seule à ressentir ce besoin. Il y a très peu de retour sur les actions menées ou non-menées, ce problème doit être pris en compte par les futurs membres du CCRI.
Quel était le rôle du responsable communication ? Quelles actions ont été menées ?
Réponse de Eric Legay
L’objectif du responsable de la communication était de mettre en place les outils nécessaires à la circulation des informations. Très rapidement, le besoin d’un site communautaire c’est s’est fait sentir, le besoin d’un endroit ou l’on pouvait regrouper les informations intéressantes pour tous les informaticiens de l’IN2P3. Ce site existe depuis deux ans, et je tiens à remercier David Chamont, Christian Helft et Sébastien Grégoire pour leur investissement dans ce site. Cependant de mon point de vue, ce site n’est pas satisfaisant. La partie communautaire n’est pas assez visible et ne joue pas son rôle de fédérateur.
L’autre outil mis en place au cours de ce mandat est la lettre informatique, lettre électronique paraissant tous les deux mois principalement grâce au travail de Gaelle Shiffrin.
Globalement, après 3 ans de fonctionnement, quel bilan retenez-vous des actions du CCRI ?
Réponse de Cristinel Diaconu
Le CCRI a mis ensemble les principales activités a àl’intérieur du réseau et a réussi le démarrage de quelques projets nouveaux. Le CCRI a assure assuré en effet une « permanence » au sein du réseau, pour faire circuler l’information et pour ressortir et croiser les compétences au sein de l’institut. Sans faire de l’autosatisfaction, le premier CCRI a rempli son mandat, malgré un certain nombre d’aspects qui restent à améliorer. Bien sur, le travail en soi n’est pas terminé, puisque cette action d’animation du réseau doit s’inscrire dans la durée et devrait être renforcé. Si la première équipe a démontré la validité du concept, ca sera la mission de l’équipe suivante de mettre en place des projets et des moyens de fédération plus forts à l’intérieur du réseau, pour aboutir a des actions plus implantées dans les laboratoires et avec un impact visible dans les projets de recherches de l’IN2P3.
Le CCRI