| IPv6, c’est pour demain ! |
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 IPv6, c’est pour demain ! Combien de fois les informaticiens du monde entier (et de l’IN2P3 surtout), ont entendu prononcer cette phrase depuis quinze ans ? Si la nouveauté de l’adressage réseau et des protocoles associés ont attisé la curiosité de nos experts au début, ce gimmick est devenu la plaisanterie des initiés de la dernière décennie. IPv6 c’est pour demain ! « Oui et moi je partirai en retraite que ça ne sera pas déployé » disait cet ingénieur réseau de l’Institut. 10 ans se sont écoulés, il est parti en retraite et nous utilisons toujours exclusivement IPv4. Certaines initiatives ont effectivement émergé avec l’objectif de préparer cette transition, comme ce réseau de tests « PHYNET IPv6 » [1] déployé en 2004 au Centre de Calcul et mettant en œuvre une dizaine d’équipements réseau et autant de serveurs. Depuis plus rien. Mais reprenons l’histoire au début. IPv4 et son plan d’adressage sont définis en 1981 (RFC791) [2] par l’IETF [3]. Cet adressage nécessaire aux communications réseau entre ordinateurs est codé sur 32 bits, proposant un peu plus de 4 milliards d’adresses IP différentes, une adresse étant en général associée à un ordinateur. Même si l’année 1981 voit naître le premier ordinateur personnel ; l’IBM Personal Computer ; les ordinateurs restent peu nombreux et (...) lire la suite |
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Développement
L’intégration continue est un outil de génie logiciel qui permet le suivi continu de la qualité du logiciel. Le cycle d’un développement logiciel peut comprendre des phases de compilation, de packaging, et peut s’accompagner avantageusement de l’exécution de tests, du contrôle de la couverture du code par ces tests, de la vérification et de la mise en forme automatiques du code, par exemple.
L’intégration continue vise à automatiser toutes ces tâches, soit périodiquement (nightly builds), soit après chaque modification du code. Un serveur d’intégration continue révèle tout son intérêt pour une équipe de développement importante, le risque que les modifications issues de différents développeurs entrent en conflit étant plus élevé. L’intégration continue, en exécutant l’ensemble de la construction du logiciel, informe immédiatement le développeur de la justesse de ses modifications.
S’inspirant d’une initiative similaire d’Inria, le CC-IN2P3 a développé et déployé une plateforme d’intégration continue , en se basant sur le logiciel libre et (...) lire la suite
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International
En novembre dernier s’est tenue, dans les locaux de l’Institut de physique de hautes énergies (IHEP) à Pékin, une formation à l’utilisation du logiciel DIRAC. A l’intention des chercheurs et ingénieurs impliqués dans plusieurs expériences de physique de l’institut, cette formation avait pour objet de présenter les possibilités offertes par ce logiciel pour exploiter plus facilement des infrastructures de traitement de données hautement distribuées.
L’intergiciel DIRAC permet l’intégration sur une seule infrastructure des ressources de calcul et de stockage distribuées sur plusieurs sites, rendant possible son utilisation d’une façon transparente pour l’utilisateur. Développé par un consortium dont l’IN2P3 joue un rôle moteur et adopté par plusieurs communautés dans divers domaines scientifiques, il est utilisé quotidiennement par des chercheurs dans plusieurs régions du monde.
C’est désormais aussi le cas en Chine. L’expérience BES-III auprès de l’accélérateur Beijing Electron Positron Collider (BEPC) de IHEP à Pékin a sélectionné DIRAC pour bâtir son infrastructure distribuée de traitement de ses données. (...) lire la suite
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Recherche
Depuis octobre 2008, le Centre de Calcul de l’IN2P3 héberge une équipe de recherche en informatique dirigée par Frédéric Suter. L’un des thèmes étudié est la simulation de systèmes informatiques distribués. Cette étude est financée actuellement par le projet ANR SONGS (Simulation of Next Generation Systems) qui fait partie du programme INFR 2011 (Infrastructures matérielles et logicielles pour la société numérique). A ce titre, l’équipe recherche du CC-IN2P3 dirige le Work Package 1 : [Data]Grid, avec pour objectif, la simulation des campagnes de transfert de données entre le LHC et les espaces de stockage du Centre de Calcul situé à Villeurbanne.
Actuellement, les données du LHC sont transférées et accédées au sein du Centre de Calcul (l’un des 11 Tiers 1 à travers le monde) via les services XRootD, iRods et DCache, qui sont interfacés avec le système de stockage hiérarchique HPSS installé au CC-IN2P3. HPSS s’appuie sur une infrastructure de stockage à deux niveaux, un premier niveau reposant sur des disques durs (qui fait office de "cache" de données) et un deuxième niveau (...) lire la suite
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Collaboratif
Avec l’avènement de l’informatique et de l’internet, l’utilisation des outils de communication électronique est devenue omniprésente au fil des années. Que ce soit au travail ou dans sa vie personnelle, la messagerie électronique en particulier, est devenue incontournable.
Au delà de la fourniture de calcul, la messagerie électronique est un des premiers services fondateurs que le Centre de Calcul de l’IN2P3 a proposé à sa communauté d’utilisateurs. De RSCS (Remote Spooling Communications Subsystem), sur le « mainframe » IBM ES/9000 en 1986, au serveur IMAP [1] « Netscape Messaging Server » sur un serveur IBM RS/6000 en 1998, de multiples solutions se sont succédées tout au long des 28 années de présence du CC-IN2P3 à Villeurbanne.
Destinée principalement aux utilisateurs des moyens de calcul du CC-IN2P3, la messagerie électronique est également proposée aux personnels de l’Institut. Certains laboratoires, à l’instar des services centraux de l’IN2P3, du CPPM ou encore du LSM, font le choix très tôt d’utiliser les moyens que propose le Centre de Calcul.
Des 300 comptes en 2005 aux 1500 hébergés aujourd’hui (...) lire la suite
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