
Au cours des dernières décennies, les expériences des hautes énergies, expériences sondant la structure de la matière à de très courtes distances, sont devenues de plus en plus complexes. La durée de vie d’une expérience récente, en incluant la conception, le développement, la construction, la prise de données et l’analyse, s’étend sur plus de 20 ans. Répéter de telles expériences pour, par exemple, améliorer la précision est devenu quasiment impossible. Une partie très importante des expériences actuelles, notamment celles associées aux collisionneurs, seront en fait les dernières de ce type. Les lots de données accumulées par ces expériences sont par conséquent uniques. Ces données sont utilisées pour obtenir des résultats de physique, qui seront par la suite publiés dans des revues scientifiques. Mais que deviennent les données brutes à la fin de la collaboration ? Est-ce que l’analyse de ces données reste toujours possible, ou souhaitable, après quelques années ?
En effet, il est déjà arrivé que des améliorations dans la compréhension des (...) lire la suite
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Les informaticiens font partie d’une espèce à part entière, diverse et variée, c’est bien connu. Car derrière leur code, leur langage propre se cachent en réalité ceux qui développent, ceux qui administrent, ceux qui font de la production et même ceux qui tirent les câbles, etc. Et puis à l’IN2P3, il y a aussi ceux qui essaient de réconcilier deux communautés : les informaticiens d’un côté, les physiciens de l’autre. Cette nouvelle ‘espèce’ est apparue depuis quelques temps au Centre de Calcul de l’IN2P3 : nous l’appellerons le physico-informaticien.
Au CC-IN2P3, il n’est pas rare de rencontrer un informaticien ancien physicien. Mais depuis plus d’un an, on peut maintenant y rencontrer des informaticiens qui sont toujours physiciens. Et là est la nouveauté. C’est le cas de Catherine Biscarat, physico-informaticienne donc, et membre de l’équipe user-support. Elle a bien voulu se prêter au jeu du portrait pour IN2P3 Informatique et nous éclairer sur ce nouveau métier.
Née à Vichy en 1973, elle a suivi ses études en Auvergne, à Vichy d’abord puis à Clermont-Ferrand. Après un (...) lire la suite
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Les conférences Computing in High Energy and Nuclear Physics (CHEP) sont organisées tous les 18 mois. La 17ème a eu lieu cette année à Prague, du 21 au 27 mars, dans le Centre des Congrès de Prague. Ce dernier a été construit par l’ancien régime communiste pour accueillir les congrès du Parti communiste, il se dresse sur la colline de Vysehrad et offre une belle vue sur Prague.
La conférence a réuni 615 participants de 41 pays. Il y a eu 30 discours en plénière, près de 300 posters et plus de 200 présentations orales dans 7 sessions parallèles :
Collaborative Tools Distributed Processing and Analysis Event Processing Grid Middleware and Networking Technologies Hardware and Computing Fabrics Online Computing Software Components, Tools and Databases
Réunion WLCG
La conférence a été précédée par la réunion WLCG avec 240 participants.
Sans surprise, le thème principal de cette conférence a été la préparation pour les expériences LHC. Une plus petite partie a concerné les expériences qui ont déjà recueilli des données. La plupart des présentations peuvent être caractérisées par plusieurs mots-clés : Distribution, Web Service, (...) lire la suite
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Le Centre de Calcul de l’IN2P3 est opérateur d’un service de visio-conférence offrant la possibilité d’organiser simultanément plusieurs conférences, chacune pouvant réunir plusieurs participants ou sites. La capacité en service de l’ensemble des ponts est de 120 connexions en vidéo, et 90 en audio, ce service permettant l’accès sur une même conférence aussi bien avec un équipement de visioconférence dédié qu’avec un simple téléphone.
Historique
Ce service est né au sein du CC IN2P3. En 1999, la DSI a alors souhaité la création d’un service ouvert à tout le CNRS ; compte tenu des coûts, nous avons recherché des partenaires pour mutualiser le projet. L’opération initiale concernant une infrastructure de niveau national, a donc été financée par le CNRS (DSI), le CC IN2P3 et l’INSERM (convention avec le CC IN2P3), puis le CERN. Le MCU actuel a été intégralement financé par le CNRS.
Usages
La configuration des conférences, fréquemment inter-établissements, a largement contribué à la diffusion du service et à la reconnaissance de sa qualité. Nous (...) lire la suite
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