n°26
Février
2014
« La journée des expériences, c’est un lieu d’échange avant tout »

David Bouvet, Responsable du groupe Support au Centre de Calcul de l’IN2P3 / CNRS.

La Journée des expériences a eu lieu le 22 janvier au Centre de Calcul de l’IN2P3. David Bouvet, responsable du groupe Support, revient sur cette journée qui a rassemblé près de 70 utilisateurs et informaticiens confondus.

- Pouvez-vous nous rappeler qu’est ce que la Journée des expériences ?

C’est un moment important pour les équipes du Centre de Calcul de l’IN2P3 puisque c’est l’occasion pour elles de rencontrer les représentants des expériences. Cela permet de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les perspectives pour l’année à venir.

Cette journée nous permet de vérifier avec les expériences si ce que nous mettons en place répond à leurs besoins, attentes et usages.

Les représentants des groupes d’utilisateurs peuvent non seulement se présenter et exprimer leurs besoins mais aussi avoir une vue globale des activités du CC-IN2P3, remonter les difficultés rencontrées, discuter avec les experts et rencontrer les autres groupes. C’est un lieu d’échange avant tout.

- Comment s’est passée cette édition 2014 ?

Les échanges ont été riches et variés. Le nombre de participants était plus important que d’habitude et on peut notamment relever la participation de Ursula Bassler, nouvelle DAS Physique des Particules et Computing de l’IN2P3.

Cette année, deux expériences, ILC et LSST, ont eu l’occasion de se présenter. C’est toujours intéressant pour nous de suivre ces présentations et d’avoir des retours. Dans ce cas précis, ils étaient contents du CC-IN2P3, de notre bonne réactivité, notamment LSST pour la mise en place de stockage sur disques et d’une importante base de données.

- Pour cette nouvelle année, avez-vous reçu plus ou moins de demandes de ressources ?

Les demandes sont toujours plus ou moins en progression, en fonction des activités des groupes prévues pour l’année qui suit et / ou de l’arrivée de nouvelles expériences. On note une montée en puissance des groupes d’astroparticules : une vingtaine de groupes au total, avec notamment LSST, Euclid et CTA.

Cette année, pour la première fois, nous avons demandé aux expériences d’anticiper leurs besoins sur les 3 ou 4 années à venir afin d’anticiper les demandes importantes et ainsi de s’organiser au mieux. C’est également un indicateur pour l’IN2P3.

- Est ce que le CC-IN2P3 pourra faire face aux demandes exprimées ?

Le CC-IN2P3 devrait pouvoir faire face en terme de calcul car nous disposons à peu de chose près déjà de la capacité nécessaire. La demande en terme de stockage est plus difficile à pourvoir et est actuellement en cours d’arbitrage.

- Comment s’organisent les arbitrages ?

Cela dépend évidemment des demandes formulées par les expériences mais aussi et surtout du budget du CC-IN2P3. L’arbitrage est basé sur le maintien de nos capacités actuelles, le besoin d’accroissement de nos capacités, suite aux expressions faites par les expériences, et bien entendu, les demandes internes au CC-IN2P3 (infrastructure, bâtiment, informatique). Un juste équilibre doit être trouvé entre ces besoins, si possible avec un dégagement de croissance de nos capacités. Cet exercice est d’autant plus difficile en ces temps de difficultés budgétaires.

PROPOS RECUEILLIS PAR VIRGINIE DUTRUEL

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